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Mini expo autour du matrimoine du sport à la 4e édition du Festival (Re)Présentes à Angoulême !

Photo du rédacteur: Association ArtnestineAssociation Artnestine

Vous le savez, cette année, ce sont les Jeux Olympiques - Paris 2024 !


Et si nous faisions un petit bond dans le passé pour parler du matrimoine et du sport féminin ! En effet, la compétition de haut niveau a longtemps été interdite aux femmes : le corps féminin, exhibé et en mouvement, était jugée inesthétique et inconvenant à la condition des femmes (merci Pierre de Coubertin !).


Fort heureusement, des femmes comme Alice Milliat, à la tête de la Fédération sportive féminine internationale (FSFI) à partir de 1921, ont permis de changer les choses. Pendant sa mandature, des “Jeux olympiques féminins du monde” furent organisés à quatre reprises, dont à Paris en 1922 et à Londres en 1934. Parallèlement, les femmes furent ENFIN admises aux Jeux Olympiques à partir de 1928 mais uniquement pour cinq épreuves spécifiques.


L’impulsion est donnée : le sport féminin se développe, des équipes féminines se professionnalisent, font leur apparition dans les compétitions internationales et trouvent un public et des sponsors !


Mais tout cela n’aurait pas pu se faire sans la détermination des sportives qui s’entrainent d’abord dans leur club d’origine !


De Colette Besson à Marguerite Martel, qui sont ces femmes qui ont bravé les convenances et les interdits pour se professionnaliser et exceller dans leurs disciplines.




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